Pour construire un modèle économique durable.

Afin de préserver l’avenir des générations présentes et à venir, nous proposons de limiter notre empreinte écologique en limitant la production et la consommation à la satisfaction des besoins essentiels. Ces activités permettront de créer des emplois réellement utiles à la collectivité.

  • 1. Lutter contre le réchauffement climatique et réduire le gaspillage d’énergie et de matière première.

Les ingénieurs auront la responsabilité de concevoir des produits réellement utiles, solide, durable et de qualité. La production de ces produits en grande série permettra de générer des économies d’échelles et des gains de productivité, de baisser les coûts de production et les prix de vente et de réduire le gaspillage d’énergies et de matières premières.

– Réaliser l’inventaire de tous les biens et services que nous produisons et que nous consommons.

– Déterminer l’utilité réelle des biens et services que nous produisons et consommons.

– Limiter l’offre marchande aux biens et services destinés à satisfaire les besoins essentiels et un minimum de confort matériel.

Limiter la largeur et la profondeur de l’offre marchande commercialisée dans les hypermarchés en limitant la gammes des produits à 3 ou 2 références.

– Ralentir l’accélération du processus de destruction/création des innovations.

– Interdire l’obsolescence programmée des produits.

– Ralentir l’accélération des rythmes de la mode vestimentaire. .

– Le choix des biens et services que nous souhaitons produire pour satisfaire nos besoins essentiels et un minimum de confort matériel doit être dicté par un collectif de citoyen.

  • 2. Limiter le gaspillage d’énergie et les rejets de CO2 liés aux transports  marchands.

En France, le secteur des transports, dont 91 % sont dus aux transports routiers, contribue à 23,96 %, des émissions de CO2.

– Relocaliser l’activité économique.

– Produire localement tous les biens et services dont nous avons besoin pour satisfaire nos besoins essentiels et un minimum de confort matériel.

  • 3. Limiter le gaspillage d’énergie et les rejets de CO2 liés aux transports  individuels.

Dans 80 % des cas, nous utilisons notre voiture pour nous rendre sur notre lieu de travail et les centre commerciaux à la périphérie des villes. Par conséquent, afin de réduire la consommation d’essence et les rejets de CO2, nous proposons de limiter la journée de travail à 3 jours et de relocaliser les entreprises.

– Encourager l’utilisation des transports en commun en baissant le prix des billets de train, de bus, de tramway, de métro.

– Densifier le maillage des transports en commun sur tout le territoire. Ouvrir de nouvelles gares et implanter de nouveaux arrêts de bus.

– Limiter les trajets à 5 ou 10 km entre le domicile et le lieu de travail. Ainsi, les salariés auront le choix de s’y rendre à pied, à vélo ou en transport en commun.

– Favoriser l’ouverture de commerces de proximité en ville. Baisser le prix des produits de ces commerces en fixant un taux de marge maximum de 5 %.

  • 4. En finir avec le dumping social et les délocalisations.

– Harmoniser, au niveau européen et mondial, la fiscalité, la protection sociale et le droit du travail au niveau le plus élevé.

– Interdire les paradis fiscaux par une réglementation internationale.

– Soumettre les pays qui ne respectent pas ces règles à une taxe douanière.

– Interdire la pratiques des prix de transfert.

  • 5. Réduire de 20% les rejets de CO2 liés à la production d’électricité.

Sortir du nucléaire en favorisant les énergies renouvelables et la réduction de la consommation d’électricité.

– Réduire la consommation d’électricité en aidant les ménages à financer l’isolation de leurs logements.

– Réduire la consommation en limitant la production industrielle aux biens et services qui ont la vocation de satisfaire des besoins essentiels.

– Construire des bâtiments et des maisons à énergie positive.

– Réduire la consommation d’énergie des appareils électriques.

– Favoriser l’installation d’infrastructures de production d’énergie renouvelable individuelle et collective (photovoltaïque, éolien, géothermique, etc.).

  • 6. Réguler et stabiliser le système financier.

– Interdire la spéculation monétaire.

– Séparer les banques de dépôt et les banques d’affaires (loi Glass-Steagall).

– Redonner aux États les prérogatives de la création monétaire.

– Interdire aux banques commerciales de créer de la monnaie à partir de dettes.

– Interdire le système de réserves fractionnaires qui permet l’effet multiplicateur de crédit.

  • 7. Favoriser une agriculture de proximité et de qualité.

– Garantir la sécurité alimentaire en favorisant une agriculture biologique à des prix accessible pour tous.

– Limiter l’utilisation des pesticides et des engrais chimiques.

– Interdire la production agricole à partir d’organismes génétiquement modifiés (OGM).

– Favoriser une agriculture maraîchère locale en distribuant des terres aux paysans.

– Favoriser les éleveurs bio (bovins, volailles, porcs, basse-cours, etc.) locaux.

– Réformer la politique agricole commune (PAC) au profit des petits exploitants et des paysans.

Pour accéder aux pages suivantes :

–  Pour sécuriser la satisfaction des besoins essentiels

2 réflexions sur « Pour construire un modèle économique durable. »

  1. Bonjour,

    Article interessant mais les suggestions ne semblent pas tenir la route economiquement.
    Le systeme actuel semble base sur l’espoir de chacun qu’il a une chance de progresser, principalement sur une echelle materialiste.
    Sur quoi le nouveau systeme se baserait pour apporter satisfaction a des « consommateurs en banqueroute »?

  2. Bonjour,

    En effet, les propositions économiques présentés ne sont que l’ébauche d’une approche alternative, qui me semblent nécessaire pour construire un modèle économique durable. C’est-à-dire viable à moyen et long terme. Qu’entendez vous par « ne pas tenir la route sur le plan économique »? Mais surtout, quels seraient, pour vous, les propositions économiques qui permettraient à ce projet de tenir la route ?

    En ce qui concerne votre questionnement sur le système actuel, nous sommes parfaitement d’accord. Il repose exclusivement sur l’espérance qu’à chacun d’entre nous de progresser, comme vous le dite si bien, « principalement sur une échelle matérialiste ».

    Que nous soyons d’une part, membre des couches populaires ou de la classe moyenne, ou, d’autre part, cadre, chef d’entreprise, entrepreneur, indépendant, agriculteur, artisan, ou commerçant, le changement sera désirable s’il est en mesure de procurer à chacun d’entre nous les moyens temporels d’améliorer notre qualité de vie et de changer le rapport que nous tissons avec nous-même et les autres. C’est-à-dire se socialiser, définir son identité, structurer le rythme de son existence, nourrir l’estime de soi, se distinguer, s’affirmer et se réaliser autrement que par l’activité professionnelle et la consommation.

    Ce site questionne notre modèle social dominant, mais surtout, il propose des solutions très concrètes qui sont viables, atteignables et désirables.

    Je vous invite donc à poursuivre vos investigation en partant de la page : « Programme politique » ou « Pour choisir notre vie et notre mode de vie », et en suivant les liens (bleu foncé en gras) qui vous renvoie à d’autres pages qui permettent d’approfondir chacune de ces propositions.

    Si vous avez d’autres questions ou remarques, elles sont les bienvenus.

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