Signification du logo

Le logo du modèle économique durable intègre l’individu, le social, l’économie, l’écologie et le temps dans un processus de changement de mode de vie et de transformation social.

La vocation du modèle économique durable est de favoriser l’émancipation des facultés intellectuelles, psychologiques, relationnelles et physiques de chaque individu, de mettre l’économie au service de l’émancipation de l’Homme et d’accompagner un changement de mode de vie individuel et une transformation sociale. Pour symboliser ce projet, j’ai ajouté au schéma du développement durable le temps et l’individu. En effet, il n’y a pas de changement possible sans la contribution des individus et du temps.

Le logo intègre les quatre piliers de ce nouveau mode de vie et de cette transformation sociale : l’individu, le social, l’économie et l’écologie. Ce changement s’inscrit à l’intérieur d’un espace-temps dont la fonction est de créer les conditions d’un équilibre équitable, convivial, durable et vivable entre ces quatre piliers.

  • Individu

L’individu est le principal pilier du changement de mode de vie et de la transformation sociale. En effet, ce n’est pas la société qui change, mais les individus qui la composent. La société est composée d’individus singuliers qui interagissent dans un environnement écologique, économique et social. Il n’y a donc pas de changement sans la contribution active ou passive des individus. Le niveau de maturité intellectuelle, psychologique, relationnelle et physique d’un individu détermine le rapport qu’il tisse avec lui-même, les autres, la société et son environnement naturel. Plus l’individu est libre, autonome et responsable, plus il est capable de tisser des relations conviviales et vivables avec son environnement social et écologique.

Pour vivre et s’émanciper, l’individu doit satisfaire des besoins essentiels (physiologique et sécurité), psychosociaux (appartenance et estime) et de réalisation. L’identité, les habitus, la persona et la nature de l’être de l’individu sont fortement déterminés par les pratiques quotidiennes qu’il va mettre en œuvre pour se socialiser, nourrir l’estime qu’il a de lui, affirmer sa réussite, se distinguer des autres, affirmer sa singularité et se réaliser. Ses pratiques étant déterminées par le temps libre dont il dispose, pour changer de monde de vie, il a donc besoin de temps.

  • Social

L’Homme est un être social. L’individu a besoin d’appartenir à un ou des groupes qui lui procurent la sécurité et la reconnaissance dont il a besoin pour nourrir l’estime qu’il a de lui. Le rapport entre l’individu et la société ne doit pas reposer sur la compétition, mais la convivialité. La convivialité ne se décrète pas. Elle nécessite l’émancipation des facultés de chaque individu. Le but du mouvement pour un développement humain est de contribuer à la construction d’une société conviviale en mettant à la disposition de chaque individu les moyens économiques et temporels dont il a besoin pour émanciper l’ensemble de ses facultés. En réduisant la norme de la semaine de travail à 3 jours, l’État donnera à l’individu le temps libre dont il a besoin pour structurer son identité et se réaliser autrement que par l’activité professionnelle et la consommation.

  • Économie

L’économie est l’un des piliers du changement de société. Dans le cadre du modèle économique durable, ce n’est pas le développement qui doit être durable, mais le modèle économique. L’activité professionnelle, la production et la consommation ne sont pas une finalité en soi, mais de simples moyens. Dans le cadre d’un modèle économique durable, le premier objectif de l’entreprise est de produire et de distribuer des biens et des services dont l’individu a besoin pour satisfaire ses besoins essentiels et un minimum de confort matériel. Le second est de partager de manière équitable la richesse produite entre les différents acteurs économiques et sociaux : l’autofinancement de l’entreprise, la rémunération des dirigeants et des salariés, et, pour finir, le financement du budget de l’État et de la sécurité sociale.

  • Écologie

L’écologie est l’un des piliers du changement, mais elle n’est pas une finalité en soi. L’individu a besoin d’un environnement naturel de qualité pour vivre et émanciper ses facultés. Si, à cause de la pollution, du pillage des ressources naturelles et du réchauffement climatique, l’espèce humaine disparaît de la surface de la Terre, la nature pourra parfaitement se passer de sa présence. Même si, à court et moyen terme, l’Homme saccage et détruit son environnement naturel, à très long terme, lorsqu’il aura disparu, la nature reprendra le dessus. Par conséquent, ce n’est pas la nature qui est concernée par la préservation de l’environnement et des ressources naturelles, mais l’Homme. À partir de ce constat, pour que la relation entre l’individu et son environnement écologique soit vivable, il est indispensable que son modèle économique soit durable.

  • Temps

Celui qui contrôle le temps impose ses valeurs, son mode de production et sa catégorie sociale dominante. Tant que le temps social dominant sera celui de l’économie, il n’y aura pas de transformation sociale. Les membres des couches populaires et de la classe moyenne, ainsi que les cadres, les chefs d’entreprises, les entrepreneurs, les membres des professions libérales, les agriculteurs, les artisans et les commerçants auront les moyens de changer le rapport qu’ils tissent avec eux-mêmes et les autres. C’est-à-dire se socialiser, définir son identité, structurer le rythme de son existence, nourrir l’estime de soi, se distinguer, s’affirmer et s’accomplir autrement que par l’activité professionnelle et la consommation.

L’individu et le temps étant étroitement liés dans l’action qui se vit au présent, pour satisfaire autrement ces besoins, il doit disposer de temps libre. En effet, il est impossible de consacrer du temps à une action (chasser, travailler, écrire, etc.), à une relation (professionnelle, familiale, amoureuse sociale, politique, etc.) ou à une discussion (football, politique, philosophique, intime, etc.) sans être présent physiquement et mentalement. Pour se nourrir, un individu doit consommer du temps pour chasser, cultiver ou exercer un emploi en échange d’un salaire. En vendant son temps, il en perd la propriété, et donc, la liberté d’en faire un usage personnel. Le temps étant omniprésent, dans l’optique d’une réflexion sur les conditions d’un changement de mode de vie individuel et d’une transformation sociale, il apparaît donc indispensable de prendre en compte les enjeux du rapport au temps sur le plan individuel et collectif.

3 réflexions sur « Signification du logo »

  1. ce que je viens de lire tout à fait par hasard en faisant une recherche pour mon travail de sophrologue me parle de façon profonde. Je partage la philosophie et les concepts développés dans cette page.

  2. Bonjour,

    Je comprends parfaitement votre souci de transparence, que je partage. La remarque que vous nous faites, je peux vous la retourner, car je ne vous connais pas. En consultant le site, vous découvrez plus de choses sur moi, et le collectif que je représente, que moi de vous. Mais là n’est pas la question.

    Vous souhaitez savoir si les propositions qui sont présentées sur ce site sont fiables. Pour cela, vous avez besoin de savoir à qui vous avez à faire. La question que vous me posez : est-vous crédible ? Si j’étais un chercheur en économie, en sciences sociales ou en science politique, ou une personnalité politique reconnue, ce qui est peut-être le cas, vous ne vous poseriez pas cette question.

    Vous accordez peut-être plus d’importance à la personne qui vous présente une idée, qu’à l’idée elle-même. Qui êtes-vous pour dire ce que vous dites ? Quelle est votre légitimité ? Si vous avez besoin d’une autorisation pour penser par vous-même, je ne peux rien pour vous. À titre personnel, je vous invite à vous fier à votre raison.

    Pour ma part, tout ce que je peux vous dire, c’est que j’ai consacré de nombreuses années à poser un constat et à chercher des solutions concrètes et structurées, en m’appuyant sur des données officielles et des références économiques, politiques, historiques, psychologiques et sociologiques solides. Certaines de ces propositions vont à contre-courant, mais il n’y a qu’en cherchant à dépasser la pensée couramment admise qu’il est possible de faire avancer les idées et de construire l’avenir. On ne construit pas l’avenir avec les idées du passé.

    Si vous avez d’autres questions ou si vous souhaitez approfondir un thème abordé sur le site, je suis à votre disposition.

    Jean-Christophe Giuliani

  3. Bonjour au Réseau Roosevelt, bonjour à tous !
    Comme vous le savez certainement, des économistes distingués, comme il se doit, ont raisonné sur l’extrapolation des données économiques des 30 glorieuses : PIB (calcul officiel largement critiquable d’ailleurs), productivité, mécanisation, informatique, évolutions technologiques et de logistique, en général, nombre d’habitants, nombre d’actifs…
    Leur conclusion : pour produire l’équivalent de notre PIB actuel, avec une organisation rationnelle du travail, tous les actifs pourraient ne travailler que 2 jours par semaine ! Certains, en théorie, parlaient de 2 heures par jour : difficile à appliquer matériellement, bien entendu.
    Le « Mouvement pour un développement humain » annonce 3 jours par semaine, voire 2 jours minimum : http://www.mouvementpourundeveloppementhumain.fr/

    « Dans le cadre du modèle économique durable, qu’ils soient cadres, employés ou ouvriers, étant donné que tous les salariés auront le devoir de travailler 8 heures, 2 jours par semaine, ils travailleront 16 heures et donc, 752 heures par an.  »
    « La finalité du modèle durable est de mettre l’économie au service de l’émancipation de l’Homme. Pour que ce projet se traduise concrètement dans la réalité, il est nécessaire de créer une nouvelle branche d’activité destinée aux activités émancipatrices. En limitant le JLMdh à 2 jours, il sera possible de libérer un surplus d’heures de travail annuel. En effet, au lieu de travailler 567 heures, les actifs travailleront 752 heures par an. Ces surplus d’heures permettront d’affecter des actifs aux emplois de cette nouvelle branche. En appliquant ces formules, il est possible de calculer le nombre d’actifs qui contribueront aux activités productrices et émancipatrices… « : Jean-Christophe Giuliani
    http://www.amis.monde-diplomatique.fr/article5659.html

    Il serait temps de prendre ces données en considération et de réfléchir vite, avant que le ras le bol vis-à-vis du système actuel mono logique obsessionnel, imposé par une caste insatiable, n’engendre à nouveau des chaos imbéciles d’un autre âge mais, cette fois-ci, irréversibles.
    Réveillons-nous, braves gens, pendant qu’il est, peu-être, encore temps !!
    Amitiés.
    J.L.
    « Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal mais par ceux qui les regardent sans rien faire » — Albert Einstein —
    « Plus les hommes seront éclairés, plus ils seront libres »-Voltaire
    « En politique comme en religion, il y a ceux qui la servent et ceux qui s’en servent » – J.L.

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