Jean-Christophe Giuliani
La participation des citoyens à la vie politique est l’une des conditions de la transformation sociale. Du Grec dèmos, « ensemble des citoyens » et kratos, « pouvoir », la démocratie désigne le régime politique dans lequel le pouvoir est détenu et exercé par l’ensemble des citoyens. Comme ils détiennent la légitimité du pouvoir politique, les citoyens participent aux délibérations et aux prises des décisions qui concernent le vote des lois, du budget, des impôts et de l’organisation du « vivre ensemble ». Tandis que dans une démocratie directe, les citoyens exercent directement leur souveraineté, dans une démocratie représentative, ils l’exercent par l’intermédiaire de représentants élus (président, députés, maires, etc…). Dans un régime démocratique, la constitution et les lois permettent de garantir l’égalité des droits, la liberté d’expression, d’association et de culte et de disposer d’une presse libre. Avant de proposer des solutions pour favoriser la démocratie, il m’est apparu nécessaire de questionner la compatibilité de la démocratie avec la semaine de 5 jours.
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La semaine de 5 jours est-elle compatible avec la démocratie ?
Puisque chaque français a la liberté de s’exprimer, d’élire ses représentants, de s’associer et d’adhérer à l’association, au parti politique ou à la religion de son choix, le régime politique de la France apparaît démocratique. Afin de déterminer si les Français vivent réellement sous un régime démocratique, il m’est apparu pertinent de me référer au modèle démocratique athénien, à la conduite des pratiques de Michel Foucault et à la description qu’Alexis de Tocqueville faisait de l’Amérique au début du 19e siècle.
Le modèle politique athénien du Ve au IVe siècle avant J.-C[1], qui reposait sur la démocratie directe, est souvent présenté en exemple. Qu’ils soient riches ou pauvres, tous les citoyens athéniens avaient le droit, d’une part, de participer aux délibérations et aux prises de décision qui concernaient la vie politique de la cité (fixer le montant des impôts, voter les lois et le budget, faire la paix ou la guerre, etc…), et, d’autre part, d’être élu aux tirages au sort à la Boulè (Conseil des Cinq-Cents qui préparent les lois et veillent à leur application) et à l’Héliée (tribunal populaire) pour une durée d’un an. Ces droits étaient exclusivement réservés aux citoyens. Pour être citoyen, il était nécessaire d’être un homme libre, d’avoir un père athénien, d’être inscrit à l’âge de 18 ans sur les registres de son dème et d’avoir fait son éphébie à 18 ans (service militaire de deux ans). Étant donné que les esclaves, les étrangers ou métèques, les femmes et les garçons de moins de 18 ans n’avaient pas le droit au statut de citoyens, sur les 380 mille habitants que comptait Athènes en -431 avant J.-C, seul 42 mille étaient citoyens, soit 11 % de la population[2].
Même si les ouvriers, les paysans, les pécheurs, les artisans et les marchands avaient le statut de citoyen, comme ils étaient absorbés par le travail, ils ne disposaient pas de suffisamment de temps libre pour participer régulièrement aux assemblées citoyennes de l’ecclésia. Seuls les aristocrates et les riches propriétaires terriens, qui détenaient de nombreux esclaves et disposaient de temps libre, avaient les moyens d’y participer régulièrement. Pour encourager les citoyens les plus pauvres et éloignés de la ville à participer à la vie politique de la cité, Périclès mit en place une indemnité journalière de présence au sein de la Boulé et de l’Héliée[3]. Malgré ces indemnités, sur 40 mille citoyens, seuls 6 000 Athéniens qui n’étaient pas contraints de travailler pour assurer leur subsistance avaient réellement le temps libre de se former, de participer à l’ecclésia et donc, de contribuer à la vie politique de la cité.
Bien que la légitimité du pouvoir politique soit incarnée par les institutions de l’État, Michel Foucault a montré que le pouvoir se manifeste à travers un mode d’action plus ou moins calculé, réfléchi et conscient destiné à orienter le comportement et les possibilités d’action de groupes et d’individus libres, qu’il a nommé « conduite ». « Conduire des conduites »[4] consiste à mettre en œuvre des techniques, des procédures, des pratiques et des mécanismes de coercition plus ou moins visibles destinés à définir, à organiser, à diriger et à mener la conduite des hommes[5]. La conduite opère sur le terrain même de la pratique, pris au sens le plus élémentaire du terme : ce que fait concrètement un individu au quotidien. « Il s’agit d’établir, selon Foucault, les présences et les absences, de savoir où et comment retrouver les individus, d’instaurer les communications utiles, d’interrompre les autres, de pouvoir à chaque instant surveiller la conduite de chacun, l’apprécier, la sanctionner, mesurer les qualités ou les mérites. Procédure donc, pour connaître, pour maîtriser et pour utiliser. »[6] Les pratiques s’organisent et s’ordonnent à l’intérieur d’un système de normes, de valeurs et de procédures qui leur confèrent une certaine forme de légitimité. Puisque « ce sont des schémas qu’il trouve dans sa culture et qui lui sont proposés, suggérés, imposés par sa culture, sa société et son groupe social »[7], Foucault montre que le choix d’une pratique ne relève pas de l’individu, mais d’une suggestion sociale dont il est rarement conscient.
À partir de ce constat, l’activité professionnelle n’apparaît pas comme un simple moyen de production, mais comme un mode de conduite des pratiques à caractère culturel ou idéologique destiné à structurer le comportement des individus et le rythme de la société. Étant donné que la plupart des interactions sociales que les individus tissent les uns avec les autres se passent dans le cadre d’une entreprise, la pratique quotidienne d’une activité professionnelle se révèle être un instrument d’organisation et de contrôle non violent de la société. La norme de la semaine de travail étant de 5 jours, ce n’est donc pas l’État, mais les entreprises qui ont la responsabilité et la charge, d’une part, d’organiser et de structurer le rythme de vie des individus et de la société, et, d’autre part, de surveiller, de contrôler et de punir pour maintenir l’ordre social.
Le contrat de travail étant un contrat de subordination, ce ne sont pas les salariés, mais les dirigeants d’entreprises qui fixent les objectifs et les moyens de les atteindre. Puisque les salariés n’élisent pas leurs dirigeants et ne participent pas aux délibérations concernant l’organisation du travail, la négociation collective des salaires et la redistribution des bénéfices, le mode de fonctionnement des entreprises n’est pas démocratique, mais bureaucratique, voire pour certaines autoritaires. L’instrument de contrôle des entreprises est la peur du chômage qui a remplacé la peur de la violence physique des régimes autoritaires. Étant donné que ce n’est pas la peur de la violence policière, mais du chômage qui permet de maintenir l’ordre social, ce n’est pas l’État, mais les entreprises qui détiennent le pouvoir. Bien que le régime politique de la France apparaît démocratique, comme les employés, les ouvriers et les cadres se rendent 5 jours par semaine dans une entreprise, dont le monde de fonctionnement s’apparente à un système bureaucratique, les Français ne vivent donc pas au quotidien sous un régime démocratique.
La description qu’Alexis de Tocqueville fait de l’Amérique permet également de questionner la nature du régime politique de la France. « Je veux imaginer sous quels traits nouveaux le despotisme pourrait se produire dans le monde : je vois une foule innombrable d’hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs, dont ils emplissent leur âme. Chacun d’eux, retiré à l’écart, est comme étranger à la destinée de tous les autres : ses enfants et ses amis particuliers forment pour lui toute l’espèce humaine ; quand au demeurant de ses concitoyens, il est à côté d’eux, mais il ne les voit pas ; il les touche et ne les sent point ; il n’existe qu’en lui-même et pour lui seul, et s’il lui reste encore une famille, on peut dire du moins qu’il n’a plus de patrie.
Au-dessus de ceux-là s’élève un pouvoir immense et tutélaire, qui se charge seul d’assurer leur jouissance et de veiller sur leur sort. Il est absolu, détaillé, régulier, prévoyant et doux. Il ressemblerait à la puissance paternelle si, comme elle, il avait pour objet de préparer les hommes à l’âge viril ; mais il ne cherche, au contraire, qu’à les fixer irrévocablement dans l’enfance ; il aime que les citoyens se réjouissent, pourvu qu’ils ne songent qu’à se réjouir. Il travaille volontiers à leur bonheur ; mais il veut en être l’unique agent et le seul arbitre ; il pourvoit à leur sécurité, prévoit et assure leurs besoins, facilite leurs plaisirs, conduit leurs principales affaires, dirige leur industrie, règle leurs successions, divise leurs héritages ; que ne peut-il leur ôter entièrement le trouble de penser et la peine de vivre ? »[8]
Même si le peuple est souverain, les citoyens français exercent leurs autorités par l’intermédiaire de représentants élus au suffrage universel. Encore faut-il qu’ils soient des citoyens. Comme ils consacrent 5 jours par semaine à travailler, l’ouvrier, le cadre, le chef d’entreprise, l’entrepreneur, l’artisan, etc… ne se déterminent pas à partir de son statut de citoyen, mais de travailleur. En fonction de son revenu, la liberté du travailleur se limite bien souvent à un choix entre une offre de biens et de services marchands plus ou moins prestigieuse. En s’identifiant à sa consommation, l’individu associe à son statut de travailleur celui de consommateur. Étant donné qu’il est déterminé par son activité professionnelle et sa consommation, le peuple français n’est donc pas composé de citoyens, mais de travailleurs/consommateurs.
Le régime politique de la France étant représentatif, l’exercice de la citoyenneté du travailleur/consommateur se limite bien souvent à déposer un bulletin de vote dans une urne. Pour se former et s’informer sur les lois, les candidats à élire, ainsi que sur des sujets économiques, politiques, sociaux, écologiques, climatiques, etc… qui le concerne, le travailleur/consommateur fait confiance à la presse et aux médiats, qui sont détenus à plus de 80 % par les dix plus grandes fortunes de France[9].
Les journaux, les émissions de radios et les chaînes de télévision de ces élites diffusent et propagent des idées, des valeurs et des croyances qui fabriquent l’adhésion et le consentement[10] des travailleurs/consommateurs au travail, à la société de consommation, aux candidats, au mode de vie et au projet de société de l’ordre économique.
N’ayant pas le temps de se former, de s’informer et de se consacrer à la vie politique, le travailleur/consommateur délègue la responsabilité de voter les lois qui le concernent (impôts, budget, durée du travail, liberté du commerce et des prix, etc…) à des professionnels de la politique et à de soi-disant experts.
En se contentant de voter, de travailler, de consommer, de se divertir et de se replier sur sa sphère privée familiale et amicale, il a perdu l’exercice de sa liberté au profit d’un pouvoir tutélaire. En lui ôtant la charge et la responsabilité des délibérations politiques qui le concerne, ce pouvoir tutélaire et paternel, qui comprend des industriels, des banquiers, des milieux d’affaires et des politiques, ne cherche pas à le rendre adulte, c’est-à-dire libre, autonome et responsable. En veillant sur sa sécurité et en l’invitant à jouir, à se réjouir et à se divertir pour satisfaire ses besoins et se procurer des plaisirs primaires, elle veille à le fixer dans l’enfance. Puisque le travailleur/consommateur délègue l’organisation du « vivre ensemble », la démocratie apparaît donc comme une fiction ou plutôt, comme une histoire que l’on raconte aux enfants pour les aider à s’endormir.
Ayant démontré que la démocratie n’est pas compatible avec la semaine de 5 jours, je propose de montrer comment les 5 jours de temps libre favoriseront la démocratie participative.
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Comment dynamiser la démocratie participative ?
Lors du discours de Gattysburg, Abraham Lincoln a déclaré que la démocratie était « le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple »[11]. Le pouvoir étant détenu par et pour le peuple, l’un des grands principes de la démocratie est que le gouvernement est au service de l’intérêt général. La démocratie participative désigne l’ensemble des dispositifs qui permettent aux citoyens de contribuer aux délibérations qui concernent l’organisation de la vie de la cité et l’aménagement du « vivre ensemble ». Même si la participation à la vie politique est la condition de la démocratie, elle n’est pas suffisante. Les défenseurs de la démocratie participative ont tendance à idéaliser l’image du « citoyen rationnel-actif » investi dans la chose publique, attentif aux enjeux politiques et capables de prendre des décisions de manière impartiale et désintéressée au service de l’intérêt général. Pourtant, la plupart des citoyens ont un intérêt limité pour la politique et un niveau de connaissances et de compétences insuffisantes pour prendre des décisions. Puisqu’ils ne sont pas suffisamment formés et informés, leurs prises de décision ne relèvent pas d’un véritable discernement et de leur libre arbitre. Face à un même problème économique, politique, social, climatique, etc… un entrepreneur, un cadre ou un chef d’entreprise ne percevra pas la même réalité qu’un ouvrier, un employé ou un fonctionnaire. En fonction de leurs trajectoires sociales, de leurs expériences de vie, de leurs valeurs et de leurs intérêts particuliers, ils proposeront des solutions et prendront des décisions très différentes. Tandis que le chef d’entreprise cherchera à préserver ses bénéfices, son patrimoine et son pouvoir, le salarié cherchera à défendre son emploi, son pouvoir d’achat et ses avantages sociaux. Ce n’est donc pas l’intérêt général, mais la défense d’intérêts particuliers ou corporatifs qui guident les prises de décision.
En montrant l’existence d’une suite séquentielle de trois niveaux de jugement moral[12] qui progressent d’une morale égocentrique vers une morale décentrée, Laurence Kohlberg apporte une explication aux processus qui déterminent les prises de décisions. En fonction de son niveau de jugement moral, l’individu est plus ou moins apte à prendre des décisions en fonction de ses intérêts particuliers ou de l’intérêt général. Le niveau de jugement moral « pré-conventionnel » est celui d’un enfant de moins de 10 ans. L’enfant juge bon ce qui lui procure du plaisir et mauvais ce qui provoque de la souffrance. Même si elle va à l’encontre de l’intérêt général, une action, une règle ou une loi est jugée bonne, si elle profite aux intérêts de l’individu. Par contre, une loi qui servirait l’intérêt général, mais qui nuirait à ses intérêts serait considérée comme mauvaise. Des études montrent qu’une croissance infinie du PIB dans un monde aux ressources finies nuit au climat et à l’environnement. Malgré le fait qu’elle menace notre qualité de vie, notre processus démocratique et la survie des générations présentes et à venir, les industriels, les banquiers, les milieux d’affaires, les politiques et les économistes ultralibéraux continuent à promouvoir la croissance. En défendant ses intérêts particuliers, au détriment de l’intérêt général, cette soi-disant « élite » se comporte comme un enfant de moins de 10 ans qui n’a pas su dépasser le stade anal. Est-ce qu’il est pertinent de laisser la responsabilité des décisions qui concernent la survie de l’humanité entre les mains d’enfants irresponsables ?
Le niveau de jugement moral « post-conventionnel » concerne l’adulte qui a atteint un haut niveau d’autonomie et de maturité psychologique. Ayant intégré la relativité des valeurs, l’adulte construit son propre référentiel en conciliant le droit avec des principes universels, tels que les sciences, la philosophie et la Déclaration universelle des droits de l’homme. Quel que soit son statut, son milieu social d’origine et ses intérêts, à l’occasion d’une négociation, il est capable de se décentrer pour entendre les arguments des différentes parties, en apprécier la justesse et faire ressortir les points de divergences et de convergences. Après avoir posé le problème et étudié les différents arguments, il ne prendra pas sa décision en fonction de ses intérêts particuliers, mais en fonction de l’intérêt général. Pour en finir avec le chômage il existe deux solutions : relancer la croissance du PIB ou réduire le temps de travail. Étant donné qu’une croissance infinie dans un monde fini n’est pas soutenable, celui qui a atteint le niveau « post-conventionnel » choisira la solution de la réduction du temps de travail. D’après une étude de Jacques Lalanne, 20 à 25 % des adultes ont atteint ce niveau[13]. Lorsque la majorité des adultes atteindront le niveau « post-conventionnel », la démocratie deviendra une réalité.
La réduction de la semaine de travail à 3 jours et donc, de l’emprise de l’activité professionnelle sur les existences individuelles et collectives apparaît comme la condition de la démocratie. En disposant de 4 jours de temps libre, l’individu aura les moyens de s’émanciper de son statut de travailleur/consommateur pour endosser celui de citoyen. Même si elle en est la condition, la réduction du temps de travail ne suffira pas à elle seule à le transformer en citoyen. Puisqu’on ne naît pas citoyen, mais qu’on le devient, pour être capable de prendre des décisions en fonction de l’intérêt général, il sera invité à suivre une journée de formation par semaine. Tandis que la formation en sciences humaines lui permettra de développer des connaissances à portées universelles, l’atelier de développement personnel lui apprendra à écouter et à se décentrer pour éviter de projeter sur les autres ses propres manques, désirs et intentions. En participant à des discussions et à des débats, il apprendra, d’une part, à se décentrer pour questionner les valeurs et les croyances qui guident ses actions et ses prises de décision, et, d’autre part, à mieux formuler ses idées et ses choix pour les défendre. En étant plus autonome sur le plan intellectuel, moral et affectif, il aura les moyens d’accéder à un niveau de jugement moral post-conventionnel. En disposant de 41 heures de temps libre, les citoyens qui le souhaiteront auront le droit et le temps de participer à la vie politique (conseils de quartiers, comités de citoyens, associations, syndicats, etc…) et donc, de contribuer aux prises de décisions qui concernent le « vivre ensemble ». Ayant atteint le niveau post-conventionnel, ils seront plus aptes à prendre des décisions favorables à l’intérêt général. En favorisant le passage du mode d’incitation positionnel au mode personnel et du niveau de jugement moral pré-conventionnel au niveau post-conventionnel, les 4 jours de temps libre et la journée de formation favoriseront donc l’émergence d’un nouveau modèle démocratique plus participatif qui pourra s’inspirer du modèle athénien.
Jean-Christophe Giuliani
Cet article est extrait de l’ouvrage « En finir avec le chômage : un choix de société ! ». Ce livre permet d’appréhender les enjeux du choix entre la relance de la croissance du PIB ou de la réduction du temps de travail. Vous pouvez le commander sur le site des Éditions du Net sous un format ePub ou Papier.
Pour accéder aux pages suivantes :
– Les enjeux de l’intégration sociale et du sens de la vie.
– Les enjeux du temps libre et de son aménagement
– Suivre une journée de formation par semaine
– Favoriser la pratique d’activités émancipatrices
– Favoriser la vie affective fondée sur le « mode être »
– Pourquoi les 4 jours de temps libre sont-ils un choix de société ?
[1] Wikipédia, Démocratie Athénienne, [En ligne] (consulté le 22 août 2018), https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9mocratie_ath%C3%A9nienne
[2] ASP, Citoyenneté et démocratie à Athènes (Ve – IVe siècle avant J.-C.), [En ligne] (consulté le 22 août 2018), https://www.assistancescolaire.com/eleve/2nde/histoire/reviser-le-cours/citoyennete-et-democratie-a-athenes-ve-ive-siecle-av-j-c-2_his_03
[3] Wikipédia, Démocratie Athénienne, [En ligne] (consulté le 22 août 2018), Op-Cit.
[4] Michel Foucault, « Le sujet et le pouvoir » in Dits et écrits (1954-1988) tome IV, texte n°306, Paris, Gallimard, 1994, p 223.
[5] Michel Foucault, « du gouvernement des vivants », Ibid, texte n°289, 1994, p 125.
[6] Michel Foucault, Surveiller et punir, Paris, éditions Gallimard, 1975, p 168.
[7] Michel Foucault, « L’éthique du souci de soi comme pratique de la liberté », in Dits et écrits, Op.Cit, n°356, p 719.
[8] De Tocqueville Alexis, De la démocratie en Amérique II, Paris, Gallimard, 1961, page 434.
[9] Osonscauser.com, Médias : pourquoi 10 milliardaires contrôlent-ils notre information ?, [En ligne] (consulté le 3 septembre 2018), http://osonscauser.com/medias-pourquoi-10-milliardaires-controlent-ils-notre-information/
[10] Herman Edward S et Chomsky Noam, La Fabrication du consentement : De la propagande médiatique en démocratie, Marseille, Agone, 2008
[11] Wikipédia, Discours de Gettysburg, [En ligne] (consulté le 25 août 2018), https://fr.wikipedia.org/wiki/Discours_de_Gettysburg
[12] Claudine Leuleu, « Apport et critique de la théorie de Kohlberg », Entre-vues, n°23 1994, page 8 à 11. Les niveaux de jugement moral pré-conventionnel, conventionnel et post-conventionnel.
[13] Lalanne Jacques, Le développement cognitif chez Lawrence Kohlberg, dans Entre-vues, 1990, n°7, page 17.
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