Je suis un créatif culturel qui pratique la simplicité volontaire. Je suis également essayiste et blogueur. J’ai notamment écrit, « En finir avec le chômage : un choix de société ! », « Satisfaire nos besoins : un choix de société ! » et « Le travail, et après ? »
Les gains de productivité sont souvent présenté comme l’une des principales causes de la hausse du chômage. La question qu’il apparait pertinent de se poser est celle-ci : est-ce que se sont les gains de productivité ou le mode de redistribution des bénéfices générés par ces gains qui seraient responsable de la hausse du chômage ?
Bande annonce : Time out de Andrew Niccol, sorti en 2011.
Le temps est au cœur de nos préoccupations quotidiennes. Nous passons notre temps à dire que nous manquons de temps, qu’il nous faut plus de temps, etc. Selon une étude menée par Viavoice, 71% des salariés disent manquer de temps, notamment pour profiter de leurs proches ou avoir plus de loisirs. L’individu et le temps étant étroitement liés dans l’action qui se vit au présent, dans l’optique d’une réflexion sur les conditions d’un changement de mode de vie individuel, il apparaît nécessaire de le prendre en considération. Pour cela, je commencerai par quantifier le temps libre dont dispose un individu sur sa durée de vie active, une semaine et une journée. Ensuite, je tenterai de trouver les moyens qu’il a sa disposition pour retrouver du temps libre. Pour finir, en m’appuyant sur des exemples d’emplois du temps professionnel, je tâcherai de démontrer que l’aménagement du temps a un impact direct sur le mode de vie et la qualité de vie d’un individu.
De tous les domaines explorés dans la relation psychothérapique, il en est un resté relativement ignoré, sinon boudé: celui relatif aux transactions économiques, aussi bien dans le contexte thérapeutique que dans l’expression psychopathologique du patient.
Ce phénomène n’est pas gratuit. La tendance en psychothérapie à situer tout aspect monétaire dans une optique purement administrative, et non pas à l’examiner franchement à la lumière de sa signification, représente un processus actif et non un simple désintérêt. Souvent ressenti comme incompatible avec la dimension empathique inhérente à la psychothérapie, la richesse symbolique et métaphorique de l’argent est facilement contournée.
La vie sur terre sera viable tant que la température globale de la planète n’augmentera pas de plus de 2°C par rapport à l’ère préindustrielle de la fin du 19e siècle. Le graphique ci-dessous présente la courbe de la variation de la température de l’hémisphère Nord depuis l’an mille[1].
Pour qu’un taux de croissance de 5,5 % par an pendant 5 ans soit envisageable, il ne doit pas menacer le développement économique à moyen et long terme. La croissance du PIB étant dépendante d’un usage croissant de matières premières, avant de proposer cette solution pour créer 7 millions d’emplois, je propose d’évaluer les stocks d’énergies fossiles et de minerais
Les gains de productivité et le partage de ces gains sont des enjeux économiques, politiques et sociaux majeurs. En 1930, John Maynard Keynes affirmait que le progrès technique était responsable de la hausse du chômage.
« Nous sommes atteints d’un nouveau mal, dont certains lecteurs ne connaissent peut-être pas encore le nom – le chômage technologique. Il désigne le chômage causé par la découverte de procédés nouveaux qui économisent la main-d’œuvre alors que la découverte de nouveaux débouchés pour celle-ci s’avère un peu plus lente. »[48]
Afin d’appréhender ce lien, je propose d’étudier les causes, les modes de calcul et les conséquences des gains de productivité.
Pour les hommes politiques et les économistes ultra-libéraux, les 5,9 millions d’actifs sans emploi sont dus au choc pétrolier de 1973, aux charges salariales qui pèsent sur la compétitivité des entreprises et à la faiblesse du taux de croissance du PIB. Ces explications un peu simplistes évoquent rarement le rôle des gains de productivité. Comme l’expliquait John Maynard Keynes en 1933, « Nous sommes atteints d’un nouveau mal, dont certains lecteurs ne connaissent peut-être pas encore le nom – le chômage technologique. Il désigne le chômage causé par la découverte de procédés nouveaux qui économisent la main-d’œuvre alors que la découverte de nouveaux débouchés pour celle-ci s’avère un peu plus lente. »[48] Afin de mieux appréhender les liens qui unissent la réduction de la durée moyenne du temps de travail, la croissance du PIB et le chômage, j’aborderai les causes, les modes de calcul et les conséquences de la productivité horaire, ainsi que les enjeux du partage de la valeur ajoutée générée par ces gains.
Les gains de productivité sont générés par le progrès technique et l’organisation du travail. Ces innovations provoquent une transformation des moyens et des méthodes de production, des produits, des marchés et des structures de l’économie.