Croissance du PIB et réchauffement du climat

Jean-Christophe Giuliani

La vie sur terre sera viable tant que la température globale de la planète n’augmentera pas de plus de 2°C par rapport à l’ère préindustrielle de la fin du 19e siècle. Le graphique ci-dessous présente la courbe de la variation de la température de l’hémisphère Nord depuis l’an mille[1].

–  La ligne noire est la moyenne globale lissée. La zone grise est l’intervalle de confiance à 95 % lissé des estimations. La ligne bleue est la ligne de régression pour la période de 1000-1899. La ligne rouge est la ligne de régression pour la période de 1900-2004.
–  Source: graph drawn by Hanno using data from two sources[2].

Entre l’an 1000 et 1900, la courbe de la température moyenne de l’hémisphère Nord a oscillé entre 13,6°C et 13,8°C. À partir du 20e siècle, la courbe en forme de crosse de hockey de Michael Mann montre qu’elle n’a pas cessé d’augmenter, pour atteindre 14,4°C à la fin du 20e siècle, soit une hausse de plus de 0,6°C par rapport à 1900. Puisque la température moyenne de l’hémisphère Nord était de 13,7°C’à la fin du 19e siècle, pour être viable, elle ne doit pas dépasser 15,7°C. Afin d’éviter de les dépasser, il est nécessaire d’identifier les causes du réchauffement climatique.

  • Quelles sont les causes du réchauffement climatique ?

Selon le rapport du GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat), le réchauffement du climat est dû aux gaz à effet de serre provoqués par des phénomènes naturels et l’activité humaine. Le graphique ci-dessous montre les principaux gaz à effet de serre.

–  Source : GIEC Changement climatique 2007, rapport de synthèse[3]

Les principaux gaz à effet de serre sont le dioxyde de carbone, le méthane, les oxydes nitreux et les gaz fluorés.

Le dioxyde de carbone (CO2) contribue à plus de 76,7 % de l’effet de serre. Même si 20,1 % de ces gaz proviennent d’émissions naturelles (respiration des animaux, putréfaction, incendies, etc…), de la déforestation et de la production de ciment, ils sont, pour l’essentiel (56,6 %), dus à la combustion des énergies fossiles (charbon, gaz et pétrole).

Le méthane (CH4) y contribue à hauteur de 14,3 %. Le méthane d’origine naturel se forme à l’abri de l’oxygène de l’air, grâce à la fermentation des composés organiques animal et végétal. Celui d’origine humaine provient de la combustion des brûlis en zone tropicale, de l’élevage intensif de ruminants, de la culture du riz, des décharges d’ordures ménagères, ainsi que de l’exploitation des mines de charbon et des sites de forages pétroliers et gaziers.

Les oxydes nitreux (N2O) y contribuent à environ 7,9 %. La part humaine de ce gaz provient, pour l’essentiel, de l’utilisation d’engrais azotée et de procédés chimiques.

Les gaz fluorés qui correspondent à la catégorie des fluorocarbures (CFC, HCFC, HFC, PFC, etc…) y contribuent à 1,1 %. Ils proviennent, pour l’essentiel, des systèmes de climatisation, des aérosols et des composants industriels.

Le graphique ci-dessus montre l’évolution des concentrations de gaz à effet de serre de l’année 0 à 2005.

–  Source : GIEC 2007[4]

De l’an 0 à 1900, les concentrations de méthane fluctuaient entre 600 et 800 ppb[5], celles de dioxyde de carbone entre 250 et 280 ppm et ceux des oxydes nitreux entre 250 et 280 ppb. À partir de la fin du 19e siècle, les concentrations de CH4 sont passées de 800 à 2 000 ppb, celles du CO2 de 280 à 375 ppm et celle du N2O de 280 à 320 ppb. Étant donné que ces trois courbes ont fortement augmenté à partir de la révolution industrielle du 19e siècle, il est possible d’affirmer que ce ne sont pas des phénomènes naturels, mais l’activité humaine qui est responsable de la hausse de ces rejets. La hausse de la température de l’hémisphère Nord ayant progressé au même rythme que les rejets de gaz à effet de serre, le développement économique et la croissance du PIB apparaissent comme les principaux responsables du réchauffement climatique.

L’augmentation des rejets de CO2 étant l’une des principales causes de la hausse de la température de l’hémisphère Nord, je propose d’identifier les pays qui en rejettent le plus.

  • Quels sont les pays qui rejettent le plus de CO?

La hausse des rejets de CO2 étant l’une des principales causes du réchauffement climatique, avant de proposer des solutions pour en limiter les rejets, il est nécessaire d’identifier les pays qui en rejettent le plus. Les graphiques ci-dessous comparent la part des rejets de CO2 en % et en tonne par habitant (t/hab) rejetés par des pays en 1997 et en 2013.

–  Sources : Banque mondiale : indicateur du développement dans le monde[6]

Entre 1997 et 2013, malgré le protocole de Kyoto, qui a été signé en 1997, les rejets de CO2 mondiaux ont augmenté de 48,4 %. En 2013, les États-Unis, la Chine, l’Inde, la Russie et les pays du G7 hors États-Unis (Allemagne, France, Grande-Bretagne, Italie, Canada et Japon), se partageaient 78,3 % des rejets de CO2 de la planète. À eux deux, la Chine et les États-Unis en rejetaient 43,1 %. De 1997 à 2013, tandis que les rejets des États-Unis et des pays du G7, hors États-Unis, diminuaient respectivement de 3,5 % et de 4,8 %, ceux de la Chine et de l’Inde augmentaient de 195 % et de 121 %. Ces données font apparaître la Chine comme le pays qui en rejette le plus. La réduction des rejets de CO2 des États-Unis et des pays du G7 peut s’expliquer par la délocalisation d’une partie de leur production industrielle vers la Chine. En devenant l’usine du monde, la Chine permet à ces pays de présenter des résultats satisfaisants concernant leurs efforts pour lutter contre les rejets de CO2 et donc, le réchauffement du climat.

La comparaison en tonnes par habitant fait apparaître que les apparences peuvent parfois être trompeuses. Même si en 2013 la Chine rejetait 26,6 % du CO2 mondial, avec ces 7,6 t/hab un chinois en rejette 2,6 fois moins qu’un américain qui en rejette 19,7 t/hab. Même si, à eux trois, le Qatar, le Luxembourg et l’Australie rejettent seulement 1,53 % du CO2 mondial, avec 40,5 t/hab, 18,7 t/hab et 16,5 t/hab, ils sont ceux qui en rejettent le plus par habitant. De 1997 à 2013, tandis que les rejets de CO2 du Qatar augmentaient de 126 %, ses rejets par habitant diminuaient de 43 %. Cette baisse n’est donc pas due à une réduction des rejets, mais à l’augmentation de sa population qui est passée de 528 213 à plus de 2,1 millions d’habitants[7]. Si sa population n’avait pas augmenté de 298 %, les rejets du Qatar auraient atteint 161 t/hab. Pour éviter de dépasser 15,7°C, il est donc nécessaire que les États-Unis, la Chine, l’Inde, la Russie, les pays du G7, ainsi que le Qatar, l’Australie et le Luxembourg réduisent considérablement leurs rejets de CO2.

Après avoir désigné les pays qui rejettent le plus de CO2, je propose d’étudier les secteurs d’activités qui en rejettent le plus.

  • Quels sont les secteurs d’activités qui rejettent le plus de CO2 par pays ?

Pour réduire les rejets de CO2, il est nécessaire d’identifier les secteurs d’activités qui en rejettent le plus. Avec l’aide du graphique ci-dessous, qui présente les parts des émissions de CO2 d’un pays par secteurs d’activités, je propose de les identifier.

–  Source : Donnée OCDE sur environnement[8]

États-Unis : Avec 44,5 %, c’est la production d’électricité qui rejette le plus de CO2. Elle est suivie de très loin par les transports, l’industrie et les autres activités qui en rejettent et 29,4 %, 10,3 % et 10,1 %. Pour sa part, le résidentiel n’y contribue qu’à hauteur de 5,6 %.

Allemagne : Avec 38,9 %, c’est la production d’électricité qui en rejette le plus. Elle arrive loin devant les autres activités, les transports, l’industrie et le résidentiel qui en rejettent 18,5 %, 17 %, 12,7 % et 12,9 %.

France : Avec 29,6 %, ce sont les transports qui en rejettent le plus. Ce secteur est suivi par les autres activités, l’industrie et le résidentiel qui en rejette 22,9 %, 17,2 % et 14,4 %. Sa production d’électricité étant assurée à plus de 70 % par des centrales nucléaires, ce secteur rejette seulement 15,9 % du CO2.

Japon : Avec 40,3 %, c’est la production d’électricité qui en rejette le plus. Elle arrive loin devant l’industrie, le transport et les autres activités qui en rejettent 20,4 %, 19,6 % et 14,4 %. Pour sa part, le résidentiel y contribue seulement à hauteur de 5,3 %.

L’étude de ce graphique met en évidence que le mode de production d’électricité d’un pays détermine l’activité qui rejette le plus de CO2. Puisque 70 % de la production française est assurée par le nucléaire, ce sont les transports routiers qui en rejettent le plus. Pour les réduire, il est donc nécessaire de les décourager en les taxant davantage et d’encourager le ferroutage, la relocalisation de la production et l’économie locale. Comme les États-Unis, le Japon et l’Allemagne produisent l’essentiel de leur électricité avec des centrales thermiques (charbon, gaz ou fioul), c’est cette activité qui en rejette le plus. Pour les réduire, ces pays doivent augmenter la part des énergies renouvelables et réduire leur consommation d’électricité. Étant dû au chauffage, à la production d’eau chaude et à la climatisation des secteurs résidentiels et tertiaires, pour la réduire, il est nécessaire d’encourager la rénovation des logements anciens et la construction de logements à hautes performances énergétiques.

Après avoir désigné les pays et les secteurs d’activité qui rejettent le plus de CO2, je propose d’appréhender les conséquences du réchauffement climatique.

  • Quelles sont les conséquences du réchauffement climatique ?

Si la température moyenne de la planète atteignait 15,7°C, la perturbation des cycles atmosphériques aurait des conséquences irréversibles sur le climat et l’écosystème (atmosphère, océans, biosphère, etc…). Ces perturbations provoqueront la hausse du niveau des mers, l’inondation des zones côtières, des sécheresses, des incendies de forêt, l’arrêt de centrales nucléaires, la diminution des récoltes, des pics de température, l’augmentation de pluies diluviennes, ainsi que des phénomènes météorologiques extrêmes (ouragans, cyclones, tornades, tempêtes, etc…) qui provoqueront de nombreuses victimes et des milliards $ de dégât. Le graphique ci-dessous présente le coût du changement climatique.

–  Sources : Statista, Le coût du changement climatique[9].

L’intensité, la fréquence et le coût des phénomènes météorologiques extrêmes, qui s’accentuent depuis la fin de 20e siècle, sont les principaux symptômes du réchauffement climatique. En effet, de 1990 à 2016, le nombre d’événements météorologiques extrêmes est passé de 412 à 797, soit une progression de 93,4 %. Des pluies diluviennes ont touché l’Europe centrale et l’Allemagne en 1995, 1997, 2002 et 2013, la Grande-Bretagne en 2012 et la France en automne 2015. Des incendies de forêt exceptionnels ont touché l’Indonésie en 1997, le Portugal en 2003, l’Espagne en 2005, la Grèce en 2007, la Russie et le Canada en 2010, ainsi que l’Australie entre 2000 et 2012. Des pics de températures extrêmes se généralisent : l’Arabie Saoudite a connu un pic de 81°C en 2003 et l’Iran en a connu un de 74°C en 2015. Afin d’indiquer des températures supérieures à 50°C, l’Australie a élargi sa palette de couleur au mauve.

À cause du réchauffement du climat, la fréquence et la puissance des cyclones et des ouragans de catégorie 5, qui sont particulièrement destructeurs, ont considérablement augmenté. Tandis qu’entre 1955 et 1999, il y en avait eu 13, entre 2000 et 2015, il y en a eu 26. Aux États-Unis, la fréquence et l’intensité des tornades ne cessent d’augmenter. Tandis que de 1950 à 1980, le nombre de tornades est en moyenne passé de 200 à 800 par an, de 1980 à 2013, il est passé de 800 à 1400. Le 7 mai 2015, 29 tornades ont ravagé le Kansas, le Nebraska, le Texas et l’Oklahoma. Celles de catégorie F4 (330 à 420 km/h) et F5 (420 à 510 km/h), qui sont particulièrement destructrices, ont également augmenté. Le 31 mai 2013, l’Oklahoma a connu l’une des plus grandes tornades de catégorie F5 de son histoire (4,2 km de diamètre et vitesse du vent au centre 475 km/h).

Si rien n’est fait pour inverser ce processus, les coûts financiers ne cesseront de croître. Tandis qu’entre 1990 et 2000, le coût annuel des catastrophes attribuées au réchauffement climatique fluctuait entre 60 et 142 milliards $, entre 2001 et 2016, il fluctuait entre 98 et 161 milliards $. En 2015, le programme des Nations Unies pour l’environnement estimait que le coût de l’adaptation aux phénomènes météorologiques extrêmes pourrait atteindre 150 milliards $ par an entre 2025 et 2030 et entre 250 à 500 milliards $ en 2050[10]. En 2006, le rapport Stern évaluait le coût financier des catastrophes climatiques à venir à plus de 5 500 milliards $[11]. Un rapport de l’OCDE datant de 2016 affirmait qu’en l’absence de mesures climatiques, les effets conjugués des différents impacts s’intensifieraient pour atteindre entre 1 % à 3,3 % du PIB mondial d’ici à 2060. Si la température augmentait de 4°C, les pertes pourraient se situer entre 2 % et 10 %, voire 12 % du PIB à la fin du siècle[12]. En 2016, le montant du PIB mondial était de 75,937 billions $[13]. Si la température mondiale avait atteint 15,7°C en 2016, le coût aurait été compris entre 759 et 2 505 milliards $. Si elle avait atteint 17,7°C, les pertes auraient été comprises entre 1 518 et 9 112 milliards $.

Au début du 21e siècle, si aucune mesure sérieuse n’est prise pour inverser le réchauffement du climat, la croissance du PIB et le mode de vie matérialiste des pays industrialisés et émergents (Chine, Inde, Brésil, etc…) provoqueront une hausse de la température de la planète, dont les conséquences seront irréversibles. Le réchauffement du climat de l’hémisphère Nord, qui apparaît pour certains comme un bienfait : un climat plus doux en hiver et l’ouverture de la route maritime entre l’Asie et l’Europe par le pôle Nord, risque d’être de courte durée. En effet, la fonte des glaces de l’hémisphère Nord et l’augmentation des précipitations risquent de provoquer le ralentissement, voire l’arrêt du Golf Stream qui permet à l’Amérique et à l’Europe du Nord de bénéficier d’un climat tempéré en hiver. Ce phénomène météorologique, qui s’est déjà produit au 14e siècle, a provoqué une baisse progressive de la température moyenne et donc, un mini âge glaciaire. Si à court terme, cette catastrophe peut apparaître comme une opportunité de croissance pour les entreprises[14], à moyen et long terme, le réchauffement du climat menace la survie de l’humanité. Étant donné que c’est l’activité humaine et donc, le développement économique qui est responsable de la hausse des températures, la relance de la croissance du PIB n’apparaît pas comme une solution envisageable pour en finir avec le chômage.

Après avoir montré que le climat n’était pas compatible avec la croissance, il est nécessaire de se demander si les stocks de matières premières sont capables de soutenir un taux de 27,5 %.

Jean-Christophe Giuliani

 

Cet article est extrait de l’ouvrage « En finir avec le chômage : un choix de société ! ».  Ce livre permet d’appréhender les enjeux du choix entre la relance de la croissance du PIB ou de la réduction du temps de travail. Vous pouvez le commander sur le site des Éditions du Net sous un format ePub ou Papier.


Pour accéder aux pages suivantes :

– La croissance du PIB épuiserait-elle les stocks de matières premières ?

– La croissance du PIB épuiserait-elle les ressources naturelles ?

– La croissance du PIB épuiserait-elle les ressources biologiques ?

 


[1] Wikipédia, Global temperature, [En ligne] (consulté le 30 décembre 2016), https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Global_temperature_1ka.png?uselang=fr#filelinks

[2] For the years 1000–1880, temperature estimates were taken from P.D. Jones & M.E. Mann (2004): « Climate over past millenia ». Reviews of Geophysics, 42, article number RG2002. For the remainder, temperatures are based on instrumental records published on the web by P.D. Jones, D.E. Parker, T.J. Osborn & K.R. Briffa (2005) as « Global and hemispheric temperature anomalies – land and marine instrumental records ». In Trends: A Compendium of Data on Global Change. Carbon Dioxide Information Analysis Center, Oak Ridge National Laboratory, U.S. Department of Energy, Oak Ridge, Tenn., U.S.A, [En ligne] (consulté le 30 décembre 2016), http://cdiac.esd.ornl.gov/trends/temp/jonescru/jones.html.

[3] GIEC, Changement climatique 2007, rapport de synthèse, [En ligne] (consulté le 15 mars 2017) http://www.ipcc.ch/pdf/assessment-report/ar4/syr/ar4_syr_fr.pdf

[4] Assemblée national, Rapport d’information n°2124, Préparation conférence de Copenhague, [En ligne] (consulté le 25 octobre 2016), http://www.assemblee-nationale.fr/13/europe/rap-info/i2124.asp

[5] Définition ppb : partie par milliard et ppm :partie par million

[6] Banque mondiale, Indicateurs du développement dans le monde, [En ligne] (consulté le 21 octobre 2016), http://donnees.banquemondiale.org/indicateur/EN.ATM.CO2E.PC

[7] Ibid.

[8] OCDE, Donnée OCDE sur environnement, émission de CO2 dues à l’utilisation de l’énergie par source (a), 1980-2005 [En ligne] (consulté le 21 octobre 2016), https://www.oecd.org/env/indicators-modelling-outlooks/38105210.pdf

[9] Boittiaux Pascaline (2017), Le coût du changement climatique, Statista, [En ligne] (consulté le 9 décembre 2018), https://fr.statista.com/infographie/11653/le-co%25C3%25BBt-du-changement-climatique/

[10] Pauthier Alice (2015), L’assurance des risques climatiques, OGéod, [En ligne]. (consulté le 9 décembre 2018), http://www.iris-france.org/wp-content/uploads/2015/06/Og%C3%A9od-assurance-risque-climatiques-9-juin.pdf

[11] C Durable.info, Rapport Stern : le réchauffement climatique Le coût du réchauffement climatique est évalué à 5.500 milliards d’euros, [En ligne]. (consulté le 3 décembre 2018), http://cdurable.info/Rapport-Stern-Cout-du-rechauffement-climatique-5500-milliards-d-euros.html

[12] OCDE, Les conséquences économiques du changement climatique, [En ligne]. (consulté le 9 décembre 2018), https://read.oecd-ilibrary.org/environment/les-consequences-economiques-du-changement-climatique_9789264261082-fr#page1

[13] La banque mondiale, Le PIB monde ($ US courant), [En ligne]. (consulté le 9 décembre 2018), https://donnees.banquemondiale.org/indicateur/ny.gdp.mktp.cd

[14] Klein Naomi, Op-Cit, page 465.

Une réflexion sur « Croissance du PIB et réchauffement du climat »

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